Cette course se déroule en eau plate, sur un bassin aménagé, lac ou retenue d’eau d’un fleuve. Au coup de feu du starter, les athlètes s’élancent par série à l’intérieur de 9 couloirs parallèles pour 200, 500, ou 1000 m. Après plusieurs séries de qualifications, ils arrivent en finale.
Le marathon est une discipline cousine de la Course en Ligne. Comme son nom l’indique, l’épreuve se déroule sur une longue distance, sur fleuve ou sur lac.
L'embarcation :
Les bateaux de Course en Ligne sont dotés d'une coque en V, extrêment instable permettant d'optimiser la glisse.
En sensations :
La Course n’est pas un long fleuve tranquille. Les pieds en appui sur le cale-pied, les bras tendus sur la pagaie trempée dans l’eau, on est sous les ordres du starter. Ready ? Go ! Les fauves sont lâchés. De loin , la course n’est que tourbillons d’eau et de bras. Les concurrents semblent accrochés les uns aux autres, et l’on s’étonne que les manches en carbone des pagaies ne s’entrechoquent pas. A l’intérieur, c’est l’oeil du cyclone. Devant vous, l’eau est lisse. une véritable piste sur laquelle glisse votre étrave. Pas question de regarder à côté. Votre vision périphérique vous permet de deviner votre position par rapport aux 2 couloirs à vos côtés, mais pas au-delà. Déjà, les avant-bras font mal, le dos se meurtrit. C’est surtout lui qui supporte la charge de travail du pagayeur. On appuie avec les jambes, on tire avec son dos. Le "gainage" du corps permet de transmettre toute l’énergie. Comme dans toute course de sprint, il s’agit de ne pas se contracter, d’arriver à se relâcher tout en donnant son maximum. Gagner en Course en Ligne, c’est résoudre la triple équation : stratégique : comment gérer sa course ? Physiologique : quelle intensité ? Technique : comment garder l’efficacité de son geste et sa stabilité ?